L'évolution du sim racing, partie 1 : les titres marquants qui ont défini le genre

Le monde du sim racing est en constante évolution et a toujours suivi le rythme des progrès réalisés par les systèmes informatiques qui l'hébergent, les poussant souvent à leurs limites. L'une des figures les plus influentes de cette aventure est sans aucun doute Geoff Crammond, passionné de course automobile et créateur de jeux vidéo. Cet article mettra en lumière certains titres marquants qui ont considérablement façonné le monde de la simulation de course automobile.

Sorti en 1989 par Papyrus Design Group et édité par Electronic Arts, Indianapolis 500: The Simulation est largement considéré comme l'un des premiers véritables simulateurs de course pour PC. Voici ses principales caractéristiques :

• Physique automobile réaliste simulée, y compris l'aérodynamique et la gestion de la consommation de carburant.
• Personnalisation autorisée des réglages (suspension, spoilers, pneus), une fonctionnalité révolutionnaire pour l'époque.
• Implémentation de collisions réalistes, avec des dommages et des défaillances mécaniques affectant les performances.

• Le premier jeu à simuler fidèlement le circuit Indy 500, y compris la course complète de 200 tours.

• Les joueurs pouvaient choisir entre 10, 30 ou 200 tours, ce qui permettait à la fois des courses rapides et des simulations complètes.

• Utilisation de graphiques vectoriels 3D, offrant une expérience plus fluide par rapport aux visuels pixélisés des autres jeux de l'époque.
• Prise en charge des PC 286 et 386, avec des performances améliorées sur du matériel plus puissant.

• Considéré comme le précurseur de la série IndyCar Racing et, plus tard, du Grand Prix Legends.
• A eu une influence profonde sur le genre des simulations de course, en introduisant une approche plus réaliste des sports mécaniques virtuels.

Anecdote : le jeu a été développé par Dave Kaemmer, qui a ensuite fondé iRacing, l'une des plateformes de simulation de course automobile les plus avancées à l'heure actuelle.

Développé par Geoff Crammond et commercialisé en 1996 par MicroProse, Grand Prix 2 est considéré comme l'un des meilleurs simulateurs de Formule 1 de son époque. Voici ses principales caractéristiques :

• Basé sur la saison 1994 de Formule 1, avec les équipes, les pilotes et les circuits (mais sans licence officielle de la FIA).
• Moteur physique sophistiqué pour son époque, avec une gestion détaillée de l'aérodynamique, de la consommation de carburant et de l'usure des pneus.
• Personnalisation autorisée des réglages de la voiture, permettant aux joueurs de modifier la suspension, les ailerons, les rapports de transmission, etc.

• Premier de la série à utiliser des graphismes polygonaux SVGA (résolution 640x480), un bond en avant considérable par rapport au Grand Prix original.
• Effets météorologiques dynamiques, avec pluie et surfaces mouillées affectant la maniabilité.

• Des adversaires avancés contrôlés par l'IA, rendant les courses plus imprévisibles et compétitives.
• Système de dégâts réaliste, avec des accidents spectaculaires et des pannes mécaniques pouvant entraîner l'abandon de la course.

• Mode championnat complet, comprenant les séances d'essais, les qualifications et les courses.
• Option pour des courses individuelles ou des saisons complètes de championnat, avec possibilité de sauvegarder en cours de session.
• Répétitions détaillées, avec plusieurs angles de caméra pour analyser les performances.

• Considéré comme l'un des meilleurs simulateurs de F1 des années 1990, il est très apprécié des amateurs de simulation de course automobile.
• La communauté reste active, avec des mods ajoutant de nouvelles saisons, des graphismes mis à jour et des améliorations.

Anecdote : Grand Prix 2 était parfois utilisé par de véritables écuries de F1 pour analyser leurs stratégies et tester les réglages de leurs voitures.

Ces titres ont jeté les bases des simulations de course modernes, repoussant les limites du réalisme et de l'immersion. Leur héritage continue d'influencer les simulations contemporaines telles que Assetto Corsa, rFactor et iRacing, prouvant que l'évolution des simulations de course est un processus continu. Nous explorerons d'autres titres dans les prochains articles.